
Les orages sont assez rares dans le sud de la Bretagne, et les « beaux » orages avec des éclairs visibles sont encore plus rares. La plupart du temps, ces éclairs sont masqués par les nuages et la pluie.
Cependant, vendredi dernier, après une journée chaude (environ 30 degrés sur la région nantaise), un bel orage a fini par arriver en fin de soirée. J’avais initialement prévu de regarder le passage de la station spatiale internationale, mais les nuages m’en ont dissuadé. A la place, un beau spectacle de sons et lumières…
Les circonstances le permettant, cela a été l’occasion pour moi de tenter de réaliser des photos d’éclairs.
Voici ce qui est indispensable pour ce type de photos :
– un appareil photo (eh oui, évidemment) équipé d’un objectif grand angle
– un trépied
– de la chance 🙂
Partant du fait qu’un éclair n’est ni plus ni moins qu’un flash qui se déclenche au hasard, il faut bien compter sur le facteur chance, mais pour en minimiser l’impact, la technique que j’ai utilisée est la suivante :
– orienter l’appareil dans la direction de l’orage : on ne sait pas où l’éclair va se produire, mais en observant un peu l’évolution de l’orage, on peut définir une zone plus ou moins précise vers laquelle diriger son objectif (d’où l’utilité du grand angle).
– régler l’appareil : ce que l’on veut, c’est voir l’éclair, donc il faut un réglage assez peu sensible, histoire de ne pas avoir une photo toute blanche (f/8 et 200ISO). Comme l’instant de l’éclair également est imprévisible, j’ai programmé mon appareil en exposition manuelle (pas de temps prédéfini : ouverture et fermeture à la commande).
Ensuite, déclencher et attendre… Dès qu’un éclair se produit, terminer l’exposition. Puis redéclencher et attendre…
Cette technique permet de ne pas trop superposer les lumières et de surexposer la photo, en refermant le diaphragme après chaque illumination, tout en gardant la possibilité d’attendre aussi longtemps que nécessaire (mais pas trop non plus, toujours pour éviter la surexposition). Evidemment, la prise de vue est plutôt répétitive et le taux de « déchêts » est assez élevé (un peu plus de 90% pour mon expérimentation d’hier).
Le résultat :
Galerie / Gallery
Related Posts via Taxonomies
ShareJUIN
2014