Islande, jour 2

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Jour 2 :

Itinéraire : Vík > Vestrahorn

Étapes : Svartifoss, Fjallsárlón, Jökulsárlón

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Les nuits islandaises sont encore assez brèves en août, même si elles s’allongent en moyenne de 7 minutes par jour, et il n’y a pas encore de crépuscule astronomique (on est théoriquement en jour polaire entre début avril et début septembre), et entre le décalage horaire et le fait de dormir sous tente, le réveil se fait relativement tôt… Soit en général avant même le lever du soleil, ce qui fait que, de tout mon périple, je ne me suis jamais levé une seule fois après 5h du matin, et j’étais systématiquement déjà en route à 5h30 chaque jour.

Les joies de l’autonomie !

Ah, dans la nuit, j’ai reçu un SMS :

« Þú hefur ekki greinst með COVID-19 sýkingu. Hjálpaðu okkur að takast á við faraldurinn og sæktu rakningar appið á https://covid.is/app. »

Ok, en anglais, ça aurait été plus pratique, mais bon. En gros : test COVID-19 négatif. Youhou ! On peut continuer le voyage en toute tranquillité !

L’itinéraire du jour continuait en direction de l’est, suivant la route 1, une route circulaire d’environ 1300km qui fait le tour du pays en suivant plus ou moins le littoral et représente la route principale du pays.

A une heure si matinale, je dois être le seul à user le bitume à plusieurs kilomètres à la ronde !

Un des innombrables passages sur rivière en Islande.

Quelques cascades de rivières sont visibles depuis la route… « Allez,  je m’arrête encore, mais c’est le dernier arrêt imprévu ! »… (chose que je répéterai forcément une bonne dizaine de fois par jour !)

Juste une « petite » cascade anonyme

Arrivée ensuite sur le site de Svartifoss, une magnifique chute d’eau qui s’est créée au-dessus de colonnes basaltiques. Ce n’est pas la plus haute ni la plus belle des chutes islandaises, mais c’est probablement l’une des mieux ornementées ! Et sa découverte se mérite, puisqu’elle n’est accessible que par un sentier de 2,5km avec un dénivelé de 150m !

Svartifoss

Après cette petite excursion, reprise de la route littorale puis découverte fortuite du Fjallsárlón, un lac glaciaire parsemé d’icebergs, encore nimbé de brumes qui commencent à se dégager.

Fjallsárlón

Inutile de vous dire que je suis resté assez longtemps à cet endroit particulier, où j’ai même croisé un ours blanc !

Trouverez-vous l’ours ?

Deuxième lac glaciaire, plus grand et beaucoup plus connu, le Jökulsárlón n’a pas bénéficié du dégagement de la brume. Ses icebergs emmitouflés de brouillard n’en ont pas pour autant eu moins de charme ! Ce lac se déverse dans l’océan à peine quelques dizaines de mètres plus loin, et les marées permettent l’échouage d’icebergs sur le sable volcanique, créant un contraste saisissant.

Jökulsárlón
Jökulsárlón

Dernière étape de la journée : le Vestrahorn, au sud-est, et où ont été identifiés les plus anciennes traces de présence humaine de l’île. On y trouve un pseudo ancien village viking qui est en fait un ancien décor pour un film qui n’a jamais été réalisé. Cependant, sa présence ajoute un cachet supplémentaire à cet endroit perdu où la seule activité est le fameux Café Viking où l’ambiance agréable compense la rudesse du climat extérieur.

Vestrahorn

En effet, cette pointe rocheuse est constamment balayées par les vents océaniques, ce qui a deux effets notables :

  • la route qui longe la plage est bordée du côté ouest d’un sable extrêmement fin, presque autant que le sable du Sahara, poussé par le vent d’est depuis le côté est de la route
  • dormir sous une tente montée sur un petit 4×4 léger équivaut à peu près à dormir dans un voilier dans le golfe de Gascogne avec un avis de tempête
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